Censure administrative des sites pour lutter contre la prostitution, l'Assemblée vote contre

Dans mon dernier article j’indiquais que le gouvernement était une vraie girouette sur le sujet de la censure administrative des sites. Tantôt contre quand il s’agissait de la LOPPSI et de la pédopornographie en ligne, tantôt pour dans le projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme. Et bien, vendredi 12 juin, le gouvernement a émis un avis défavorable sur l’extension du blocage administratif aux sites dans le cadre de la lutte contre la prostitution.

Retour de la censure administrative des sites : lutte contre la prostitution

En Mars 2015, j’écrivais un article de décryptage à propos des premiers cas de censure administrative de sites Internet. Il s’agissait à ce moment-là de l’application du décret 2015-125 paru en février. Le décret portait alors sur les « sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique ». À l’époque, on avait donc l’OCLCTIC qui avait transmis une liste de sites à quelques FAI (seulement les plus gros) afin que ceux-ci en empêchent l’accès aux abonnés.