Improbable rencontre

Mardi 23 juin 2015 Massy Palaiseau. Les portes sonnent. Les lumières clignotent. Dans son manteau vert usé à la corde, il remonte la rame en courant, crache son mégot, et saute à l’intérieur. C’est un habitué, je l’avais déjà croisé sur la même ligne quelques jours plus tôt. Il ouvre la bouche, prononce quelques mots à peine articulés, presque incompréhensibles, laissant couler au sol le poids des années de lassitude. Il déverrouille son instrument, et commence à jouer, une note après l’autre, la même musique qu’il y a 5 minutes dans le wagon d’avant, sans doute aussi la même musique que dans 10 ans… S’il est encore là pour jouer.

Firefox OS sur ZTE Open C : la voie est libre, mais la route est encore longue…

Un faux contact à l’un des boutons de mon précédent téléphone, et voilà, je me lance dans la grande aventure du logiciel libre sur ordinateur communicant de poche. Les révélations successives de Wikileaks et de Snowden nous ayant bien remis à jour concernant l’ampleur du rôle joué par les téléphones portables dans la surveillance de masse exercée par nos gouvernements, l’idée d’un téléphone dont on contrôlerait enfin le code et donc le comportement, trotte dans la tête de beaucoup de monde, et depuis plusieurs années… Les attentes envers ce téléphone libérateur que nous promet Mozilla (en attendant les UbuntuPhone, les Jolla, les Tizen…) ont donc eu le temps de grandir dans nos têtes depuis les premières annonces.

Parfois j’aimerais être un mec

Bien sûr pour pouvoir expérimenter tous ces trucs basés sur l’appareil génital masculin. Pisser au coin d’un immeuble, se branler, baiser. Ce genre de trucs. Et puis aussi, surtout même, pour pouvoir rentrer chez moi sereinement, quelque soit l’heure. On m’a souvent dit « ne rentre pas trop tard, fais attention aux gens dans la rue, rentrer seule passé minuit, c’est dangereux, etc. » Mes parents, des amis, les journaux. Pourtant, je sais, statistiques obligent, que les viols ne sont pas le fait d’un individu planqué au coin d’une rue en attendant mon passage, mais majoritairement par des membres de la famille ou des amis.